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Gabon: le CGC et le ministère des Transports mutualisent leurs efforts pour ​​lutter efficacement contre la vie chère

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Bien décidé à impulser une nouvelle dynamique en matière de fixation des prix des denrées de première nécessité, le Conseil Gabonais des Chargeurs multiplie les initiatives. Il faut dire qu’avec un taux d’inflation moyen établi à 1,7% à fin décembre 2020 pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, comme le révèlent les données compilées par la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (Dgepf), il est urgent d’agir. C’était donc tout le sens donné à la rencontre de ce jeudi 22 juillet 2021, entre les responsables du CGC, de l’OPRAG et ceux du ministère des Transports.

C’est dans la continuité des recommandations du rapport sur « l’Incidence des mesures gouvernementales sur les coûts de passage portuaires des conteneurs à l’importation » présenté le 8 juillet dernier, que Pierre Moïse Mba du Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC), Godwin Alini de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), Fidèle Angoue Mba de la Marine Marchande et leur ministre de tutelle Brice Constant Paillat, se sont réunis. Au siège du Conseil, il était notamment question pour les quatre personnalités, de plancher sur le développement de mécanismes pour lutter efficacement contre la vie chère.

En effet, un peu moins de deux semaines après avoir pu mesurer l’impact de ces mesures de lutte contre la propagation du covid-19 sur la cherté des denrées de première nécessité, il était question pour ces organismes de poursuivre la réflexion. Il faut dire qu’en dépit de l’application en 2016, de nouvelles mesures visant à réduire les coûts et ayant abouti à une baisse générale de 29% des frais de passage portuaire, la situation reste délicate pour le consommateur, encore plus avec l’avènement du covid-19. D’où l’urgence d’agir « pour soulager le panier de la ménagère » comme l’a d’ailleurs souligné le ministre des Transports.

Dans ce contexte, il était donc question pour les parties prenantes à cette rencontre, d’évaluer différentes possibilités en tête desquelles : une actualisation des textes pour qu’ils collent à la réalité actuelle. Le tout avec l’objectif de la « conciliation del’intérêt des opérateurs privés qui est de réaliser des marges et celui de l’administration qui est de se préoccuper de l’intérêt collectif des Gabonais » comme l’a souligné Brice Paillat. Quand on sait que le taux d’inflation moyen est établi à 1,7% à fin décembre 2020 pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, les résultats de cette concertation sont donc très attendus.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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