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Gabon: le Cap Estérias bientôt coupé du «Grand Libreville»

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Au moment où on rentre inexorablement dans la saison des pluies, les populations gabonaises commencent à réfléchir au calvaire qu’elles devront une fois encore subir, notamment en matière de déplacement. C’est le cas des personnes vivant au Cap Estérias, où la dégradation de la route a permis la formation d’un cratère qui pourrait bientôt couper cette partie du « Grand Libreville » du reste du pays. 

La vétusté du tronçon routier menant au Cap-Estérias  n’est plus discutable et pourrait être désormais coupée par ce qui était un nid de poule au niveau du pont présent sur l’axe Nombakélé-Enef. Une situation visiblement négligée par le ministre en charge des Travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi qui, pourrait devenir un véritable calvaire pour les usagers souhaitant rallier les autres périphéries du Grand Libreville et même le reste du pays en voiture.

Pourtant la sonnette d’alarme avait déjà été tirée à l’endroit des autorités administratives de cette localité et au vu de la non-réactivité, ce sont les populations qui paient le prix fort. Pour preuve, les bus de la société Trans’Akanda se seraient résolus à déposer les riverains à 500 mètres du quartier Premier-Campement. « Nous avons adressé plusieurs correspondances à la mairie d’Akanda, mais celles-ci sont restées lettre morte » a déploré un habitant du Cap-Estérias à nos confrères du quotidien L’Union.

Des travaux vont-ils débuter prochainement? Telle est la question que se posent les usagers de cette voie. Une exaspération exprimée par les populations ces derniers temps dans les réseaux sociaux mais aussi sur place. Une situation qui devrait en tout état de cause interpeller la mairie d’Akanda mais aussi le ministre des Travaux publics, de l’équipement et des infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi. Si la réaction de la mairie de la localité est attendue, celle du gouvernement l’est encore plus.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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