S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’Économie, il est d’autant plus incontestable qu’en 2020 certaines artères devraient être dans un meilleur état. C’est le cas du tronçon Melen-Bizango, qui constitue un véritable calvaire pour les populations de cette zone sous le regard impuissant de Léon Armel Bounda Balondzi, malgré l’importance économique de cette route.
Véritable épine sous le pied d’un gouvernement en panne de solutions, le manque d’infrastructures routières contraint les habitants de certaines zones de la capitale à s’en remettre à tous les saints. Ainsi, faute d’être entendus par les autorités compétentes, certains habitants du Grand Libreville à l’image des populations de Melen-Bizango, sont en proie à des difficultés sans précédent.

Les années se suivent et se ressemblent pour les populations du quartier Melen-Bizango. Situé parallèlement à la route nationale 1 qui verra dans quelques mois débuter les travaux de la transgabonaise, ce quartier semble pourtant avoir résisté à l’air du temps. Pour preuve, entre routes totalement dégradées, ordures, éclairage alambiqué et recrudescence des braquages, les populations ne savent plus à quel saint se vouer.
Dans l’espérance d’une réhabilitation des voiries urbaines qui peinent à se concrétiser malgré les 28 milliards de FCFA des banques UKF et SANTANDER, les populations de ce quartier attendent désormais un signe de Léon Armel Bonda Balonzi. Présenté à son arrivée comme l’homme de la situation, l’actuel ministre des Transports, de l’équipement et des infrastructures brille jusque–là par son inefficacité à résoudre les difficultés des Gabonais.
Oublié, désoeuvré, ce quartier qui est pourtant l’un des plus grands de la capitale et qui servait de voie de contournement pour les chauffeurs de la Nationale 1 à une époque pas si lointaine, ne semble pas être pris en compte dans les différents projets routiers, alors même que l’axe Bizango-Owendo pourrait permettre de densifier le trafic pour les camions conteneurs partant de Gsez.
A l’heure où le président de la République Ali Bongo Ondimba attend des membres du gouvernement Ossouka Raponda plus d’implication dans la recherche des solutions aux problèmes quotidiens des Gabonais, Léon Armel Bounda Balondzi devrait se pencher sur la question pour qu’enfin ses populations trouvent le bonheur d’avoir une route praticable avant le retour de la saison des pluies.