La chanteuse Shan’l, l’interprète de « Tchizambengué », opus par lequel elle s’est fait connaître à travers l’Afrique a, selon plusieurs sources judiciaires, passé deux nuits en garde à vue, à la suite d’une altercation avec des éléments du procureur de la République. Elle a été présentée ce lundi 18 février au Parquet pour être fixée sur son sort.
C’est à l’occasion d’un contrôle de routine effectué le samedi 16 février dernier, dans plusieurs boîtes de nuit et snack bar du quartier Louis dans le 1er arrondissement de Libreville, par une délégation du Parquet de la République que Shan’l a été interpellée dans un snack-bar pour gays et lesbiennes.
La « délinquante » selon la source judiciaire se serait permis d’injurier les agents de la Direction générale des recherches (DGR) de la gendarmerie nationale qui accompagnaient le procureur de la République Olivier Nzaou « dans le cadre de ses missions régaliennes, notamment la sécurisation de la ville », précise une source judiciaire.
Alors qu’ils procédaient à leur contrôle de routine dans le quartier Louis, très connu pour sa multitude de boîtes de nuit, arrivés au niveau de l’Ancien Bomb’Afro « dans un coin prisé des lesbiennes et gays de la ville, les agents qui vérifiaient les identités des personnes présentes ont été vigoureusement injuriés par la chanteuse Shan’L », a confié à Gabon Media Time, une source judiciaire.
« Je suis une star planétaire. Je vais vous faire renvoyer de la DGR », aurait-elle menacé avant d’être arrêtée puis conduite dans les geôles du Camp-Roux sis à l’avenue de la Mosquée Hassan II au Centre-ville. C’est ce lundi qu’elle a ensuite été présentée au procureur de la République pour que ce dernier puisse donner suite à cette affaire.
Cependant, des proches de « La Kinda » joints par la rédaction de Gabon Media Time ont battu d’un revers de la main ces allégations, estimant que la star a été blessée dans son amour propre par des agents « violents » qui sont arrivés au Sun Rise où elle se trouvait sans décliner leurs identités et se sont mis à demander à ce que les clients puissent présenter leurs pièces d’identité. Refusant d’obtempérer, les agents en civil et Shan’l se sont lancés dans une rixe verbale qui s’est terminée par l’interpellation de cette dernière.