La voie express dont la vétusté n’est plus discutable est désormais coupée par ce qui était un nid de poule au niveau d’Awendjé dans le 4ème arrondissement de Libreville. Cette situation visiblement négligée par le ministre en charge des Travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi devient un véritable calvaire pour les usagers qui souhaitent rallier les quartiers très populaires de Plein-ciel, Beau-sejour ou encore regagner la ville par Belle-vue.
En effet, la situation sur cet axe très fréquenté est depuis plusieurs mois une véritable épine sous le pied des automobilistes qui osent encore l’emprunter. Ce qui apparaissait il y a quelques mois comme un nid de poule s’est transformé depuis lors en cratère et a pour conséquence de faire courir des risques non négligeables aux usagers.
Il n’est pas rare désormais de voir le châssis d’un véhicule souffrir le martyr sur cette partie de la voie express, au grand désarroi du conducteur. Si cette situation est un exemple palpe de l’état de degradation du reseau routier national, pour un usager, assister à un tel spectacle en plein coeur de la capitale est un véritable problème car elle donne l’image d’un pays en total décrépitude.
D’ailleurs, dans l’opinion des interrogations se font de plus en plus pressantes sur le rôle du ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat Léon Armel Bounda Balonzi qui depuis sa nomination semble plus « enclin à rester dans son bureau climatisé au lieu d’aller sur le terrain comme ses prédécesseurs ». Cette situation symptomatique des voiries urbaines de la capitale et plus du réseau routier national devrait interpeller le membre du gouvernement.
Il faut d’ailleurs relever que bien que l’attention de l’opinion semble être cristallisée par la lutte contre la propagation du Coronavirus, les autres préoccupations des Gabonais ne doivent être ignorées, voire releguées au second plan, notamment la question de la route qui est indéniablement un facteur de développement.