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Gabon: la relance économique en temps de crise au coeur de la 4ème édition des Antô Winners Days

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Dans la droite ligne des actions qu’elle mène en faveur de l’autonomisation et de la promotion de la femme, la plateforme Antô Winners (Paw) a officiellement lancé ce lundi 24 mai 2021, les activités de la quatrième édition des Antô Winners Day. Une édition essentiellement portée sur la relance économique en ce temps de covid-19 qui se tiendra jusqu’au samedi 29 mai prochain.  

Voilà quatre ans aujourd’hui que les Antô Winners Day donnent rendez-vous aux femmes pour discuter, échanger, et former une force de propositions pour l’autonomisation des femmes. Réunis dans un hôtel de la place ce lundi 24 mai, c’est Frédérique Eyang Beyeme, présidente de la Plateforme Antô Winners qui a officiellement ouvert les activités marquant la quatrième édition de cette rencontre de femmes, en présence de la ministre des Affaires étrangères et des Droits de la femme Prisca Koho Nlend. 

Sous le thème central « La crise de coronavirus: les secteursclés d’une relance économique », il sera question pendant 6 jours de discuter des différentes possibilités de sortie de cette crise économico-sanitaire liée au covid-19. En substance, les différents experts et intervenants qui prendront part aux débats et ateliers qui vont ponctuer cette quatrième édition, vont évoquer les solutions qui s’offrent aux femmes pour s’autonomiser et participer à la relance économique. 

Si le Dr. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, parrain de cette quatrième édition des Antô winners Day estime que les gouvernements et leurs populations devraient faire preuve de plus de « résilience, d’innovation et de solidarité », pour faire face à la crise, pour Prisca Koho Nlend, ministre chargée des Droits de la femme « les femmes elles-mêmes détiennent les solutions pertinentes aux problèmes de femmes ». La présidente de la Plateforme Antô Winners, quant à elle, estime que la relance économique passe non seulement par des « secteurs porteurs, comme l’Agroalimentaire, le numérique », mais aussi par la formation des femmes. 

« Si elles sont formées, les femmes pourront contribuer à la relance économique. C’est pour ça que nous avons mis en place une plateforme qui œuvre pour la formation des femmes. Parceque la décennie de la femme n’aura de sens que lorsque les femmes comprendront la necessité de se former pour être excellentes. La résilience et le courage on en parle, mais c’est d’abord l’excellence qui finalement est l’aboutissement de tous ces points évoqués », a indiqué Frédérique Eyang Beyeme, présidente de la PAW.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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