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Réunis ce mercredi 27 janvier 2021 autour de leur président Nicaise Otounga et leur secrétaire général Sylvain Ombindha, les membres de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), ont battu en brèche le protocole d’accord signé à la Direction générale des Impôts (DGI) un jour plus tôt, s’insurgeant notamment contre la « démarche » de la hiérarchie, la Fecorefi a donc tiré la sonnette d’alarme.

Désireuse d’apporter des points d’éclaircissement sur  le protocole d’accord signé à la direction générale des impôts (DGI) ce mardi 26 janvier 2021, la fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) s’est réunie ce mercredi 27 janvier. Autour de leur président Nicaise Otounga et leur secrétaire général Sylvain Ombindha, les membres de ce syndicat ont donc dénoncé la roublardise de la hiérarchie.

En effet, dans un courrier adressé notamment aux Directeurs généraux des Impôts, des Douanes, des Hydrocarbures et du Trésor, la Fecorefi s’est insurgée contre ce protocole d’accord portant trêve social signé entre la DGI, le Syndicat national des agents des impôts (Synai) et le Syndicat national des agents de l’administration fiscale (Synaaf), des syndicats qui selon la Fecorefi « n’ont jamais été en grève ».

Accusant la DGI de les avoir « écartés » en dépit du fait qu’ils soient « les principaux et véritables acteurs du problème pour lequel l’accord a été signé », le syndicat, tout en rappelant les principaux points de revendication, a donc ébranlé la stratégie de la hiérarchie. Une stratégie qui remet en cause « certaines avancées sur les points de revendication » qui avaient pourtant été mises en lumière lors du point de presse du 8 janvier dernier.