Dans le cadre du soutien aux patients atteints de pathologies liées aux reins, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a organisé des journées médico-chirurgicales en partenariat avec l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIA-OBO). Elles se sont déroulées avec succès du 14 au 18 janvier avec le concours d’urologues français et gabonais qui ont pratiqué des interventions et autres consultations.
C’est sans doute dans l’optique de réduire le nombre de malades de maux des reins et d’informer le plus grand nombre que ces journées médico-chirurgicales en urologie ont été organisées par la CNAMGS. Pour ce faire, l’organisme d’assurance maladie a sollicité le concours des spécialistes du domaine dont docteur Eric Jacob Benizri ainsi que des Gabonais spécialisés dans le domaine. Pendant 5 jours, plusieurs patients venus de tous les horizons de la capitale et même de l’intérieur du pays, ont été consultés et d’autres opérés.
Si l’initiative a été louable, docteur Eric Jacob Benizri a déploré le manque d’engouement des populations qu’il impute à une absence de communication. « Il s’agissait d’une mission médiatique organisée par la CNAMGS malheureusement l’information donnée est arrivée tardivement et comportait certaines erreurs. Premièrement les consultations ont été annoncées en privé or elles sont publiques mais aussi le numéro à appeler n’a jamais été attribué. Seulement 126 consultés et 30 opérés », s’est-il exclamé.
Par ailleurs, en conseiller médical, docteur Eric Jacob Benizri a incité les Gabonais ayant au minimum 50 ans à aller se faire consulter chez l’urologue tous les 12 mois car plus tôt la pathologie est détectée, plus elle a des chances d’être soignée.
Joseph Didier Boussiengui, un bénéficiaire © D.RS’en sont suivis des témoignages des patients traités qui ont remercié les urologues pour la disposition sans faille et le suivi de leurs cas. « J’étais venu pour un contrôle et je retourne avec une opération et des conseils. Je suis libéré et je bénis les urologues tout en conseillant mes frères gabonais de faire comme moi. Si vous êtes malade n’ayez pas peur, allez- y voir le médecin », a déclaré Boussiengui Joseph Didier, un bénéficiaire.