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Gabon: la boîte de sardine à huile «Belle ville» retirée du marché par la DGCC

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C’est par le biais d’un avis au public daté de ce mercredi 19 janvier 2022 que Luther Steeven Abouna Yangui a annoncé l’interdiction de commercialisation de la boîte de sardine à huile de marque « Belle ville ». Pour le premier responsable de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), cete interdiction obéit à la nécessité de protection des populations contre ce produit « impropre » à cause du « au niveau élevé d’Azote volatile ».

Après avoir prohibé la vente sur le marché gabonais de jus de fruit douteux, la Direction générale de la concurrence et de la consommation semble engagée à optimiser sa mission de protection de consommateurs en s’attaquant à d’autres produits très prisés. C’est dans cette optique que son Directeur général, Luther Steeven Abouna Yangui a émis un avis au public à propos de la boîte de sardine à huile végétale de marque « Belle ville ». 

Selon un rapport des équipes techniques de ladite direction, ce produit répandu dans nos supérettes et grands espaces commerciaux constituerait un risque manifeste à la santé des consommateurs. Et pour cause, il contiendrait un « niveau élevé d’Azote volatile supérieur à la limite maximale de 60 mg/100 g de chair. Cela explique la présence de caractéristiques organoleptiques inhabituelles constatées par les consommateurs, indiquant l’altération des sardines mises en boîte », a souligné  Luther Steeven Abouna Yangui.

Notons que cette expertise s’appuie sur le Codex Stan 94-1981, rev.1-1995,  qui sont les normes pour les sardines et produits de type sardines en conserve. Pour la Direction générale de la concurrence et de la consommation, il est conseillé de ne plus en prendre. Et ce, afin d’éviter les potentielles dégradations de son état de santé. Aussi, les personnes en présence de ce produit dans un rayon d’espaces commerciaux doivent « informer la DGCC au numéro vert gratuit 8085 ». Les commerçants quant à eux, sont appelés à mettre à disposition de l’administration, toutes les quantités dudit produit en vue de leur destruction.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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