Les tribulations subies il y a quelques mois par les agents de l’Agence gabonaise de presse sont loin d’avoir trouvé leur épilogue malgré un semblant de retour à l’ordre. Pour cause, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer tant leur conditions de vie et de travail semblent désormais compromises du fait d’une gestion de ses maigres ressources.
Voilà bientôt plus de 6 mois que le personnel contractuel de l’AGP, qui assure tant bien que mal son service, broie du noir. Ceux-ci serait confronté à des difficultés sans précédent notamment à cause du non–paiement de leur salaire mais aussi par la dégradation de leur outil de travail.
Entre manque d’ordinateur portable, en passant par le manque de carburant pour les véhicules de liaison, les agents ne vivent désormais que grâce au cachet de certaines couvertures médiatiques. Pis l’entreprise accumule une dette abyssale auprès de ses fournisseurs, c’est le cas notamment auprès de Multipress pour une enveloppe de près de 70 millions de Fcfa ou encore une dette de trois millions pour la fourniture d’internet. Une situation qui aurait contraint d’ailleurs l’opérateur Gabon Telecom à suspendre l’abonnement internet.
Autre élément ayant contribué à dégrader la situation au sein de ce média qui dispose de deux supports d’information, le site d’actualité AGP.com et le journal papier Gabon matin, la mauvaise gestion des ressources financières de l’entreprise.
Selon certaines indiscrétions auprès de la direction générale le président du conseil d’administration et le directeur général se feraient payer des salaires faramineux soit près de deux millions chacun. Une attitude incompréhensible alors que l’entreprise est sous perfusion.