Créée en 2001 et mise en place en 2007 pour assurer la gestion des activités du football professionnel au Gabon à travers notamment l’organisation des Championnats de première et deuxième divisions, la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) peine à assumer son rôle. Pis, entre gestion scabreuse, absence de stratégie et « copinage » comme le soulignent des sources proches de ce dossier, la Ligue dirigée par Brice Mbika Ndjambou, brille par son amateurisme.
A l’heure où l’exécutif à travers le ministère des Sports tente de ramener rigueur et sérénité au sein de l’écosystème sportif gabonais en misant notamment sur la formation et le développement des jeunes, certaines entités sont pour leur part des adeptes de « la politique de la main tendue ». Parmi ces entités, on retrouve la Ligue nationale de football professionnel (Linafp).
Dirigée par Brice Mbika Ndjambou, cette entité créée en 2001 et mise en place en 2007 pour assurer la gestion des activités du football professionnel au Gabon à travers notamment l’organisation des Championnats de première et deuxième division, peine 20 ans après sa création, à assurer aussi bien son fonctionnement, que son financement.
En effet, alors qu’après deux décennies d’existence on aurait pu penser qu’elle développerait ses propres mécanismes de financement de ses activités, cette entité semble briller par son amateurisme. Résultat, elle est aujourd’hui minée par des dérives allant de salaires impayés de son personnel, à l’absence de stratégie constructive pour le développement du « Sport Roi » au Gabon.
Ruinée et opaque, l’institution placée sous l’autorité de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et dirigée depuis 5 ans par l’ancien président de la Ligue de l’Estuaire Brice Mbika Ndjambou, peine donc à jouer pleinement son rôle malgré le développement croissant de l’industrie du football. Loin du compte, la Ligue se contente aujourd’hui du financement de l’Etat, alors qu’elle devrait miser sur des contrats de sponsoring, de publicité ou encore de partenariat comme c’est le cas dans d’autres pays.