C’est lors du deuxième jour de la de la cérémonie solennelle de présentation des voeux au chef de l’Ếtat Ali Bongo Ondimba ainsi qu’à son épouse Sylvia que Faustin Boukoubi a proposé une loi devant permettre la parité hommes-femmes au parlement. Le patron du perchoir estime que les deux gents devraient avoir l’égal accès « aux mandats parlementaires ».
C’est la salle d’apparat du palais de la présidence de la République qui a servi de cadre à la deuxième et ultime journée de la cérémonie solennelle de présentation
des voeux au chef de l’Ếtat ainsi qu’à son épouse. Occasion donnée au gotha politico-institutionnel mais également religieux de faire un point sur l’état de la Nation et des opportunités qui s’offrent à l’exécutif en vue d’améliorer les différents secteurs.
Lors de sa présentation de vœux, le président de l’Assemblée nationale a annoncé qu’une loi spécifique pour rompre avec le déséquilibre entre genres sera très bientôt soumise pour adoption. « Nous soumettrons incessamment une proposition de loi susceptible d’instaurer la parité, en favorisant l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats parlementaires », a indiqué Faustin Boukoubi.
Seul bémol, cet équilibre pourrait se heurter à une dure réalité à savoir le trop peu d’intérêt des femmes à la gestion de la chose publique. Il ne pourrait donc avoir parité hommes-femmes dans les mandats parlementaires qu’à condition que la gent féminine s’implique davantage dans les débats politiques. Une perspective encore au stade embryonnaire qu’il faille nourrir de manière progressive.