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Ce vendredi 06 décembre 2019, s’est tenue au ministère de la Justice, Garde des sceaux et des droits de l’homme, la passation de témoin entre Edgard Anicet Mboumbou Miyakou et Erlyne Antonella Nembet épouse Damas. Une cérémonie qui fait suite à la nomination de cette dernière le 02 décembre 2019. 

Présidée par le secrétaire général du gouvernement Jonas Prosper Lola Mvou, la cérémonie de passation au sein du ministère de la Justice, Garde des sceaux, s’est déroulée ce vendredi 5 décembre 2019 au siège dudit ministère sis au Centre-ville. Un événement qui a mobilisé la présence des différentes entités du corps judiciaire venues saluer le passage de témoin entre Erlyne Antonella Nembet épouse Damas et Edgard Anicet Mboumbou Miyakou nommée au poste de ministre d’Etat, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

À la suite du mot introductif du Secrétaire général du Gouvernement, les protagonistes ont brièvement échangé sur les dossiers en cours. Tradition oblige, le ministre sortant a adressé un mot à l’endroit de son ancienne équipe non sans dresser un bilan de son passage à la tête de la justice. « Je tiens à remercier le chef de L’État pour sa confiance donnée il y a quelques mois. J’ai conduit ce ministère avec un équipe battante et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on n’a pas échoué. On a partiellement rempli notre mission», a-t-il confié.

Poursuivant son propos, Anicet Mboumbou Miyakou a souhaité bonne chance à sa cadette dans ses nouvelles charges. Pour sa part, la magistrate s’est dite honorée et déterminée à relever les défis présents et à venir dans ses nouvelles fonctions. « Je suis animé d’une mission divine. Je suis de la maison et je sais les difficultés qui sont les nôtres. Et m’appuyant sur le travail établi par mon prédécesseur j’entends un meilleur éclat à la justice », a indiqué Erlyne Antonella Nembet épouse Damas. 

La promue n’a pas manqué de rappeler à l’assistance que son ambition s’inscrit dans la continuité de service public. Néanmoins, il convient de rappeler qu’Erlyne Antonella Nembet et sa nouvelle équipe seront jugés au pied du mur. Et ce, au moment où le Syndicat national des magistrats (Synamag) semble déterminé à s’affranchir du pouvoir exécutif, jugé trop présent dans la sphère judiciaire .