Les faits se seraient produits le mercredi 30 décembre 2020 dans un parc sur le Haut-Ivindo dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Selon notre confrère l’Agence gabonaise de presse (AGP), 11 orpailleurs sans autorisation d’exercer et de diverses nationalités ont été cueillis par les agents de l’antenne provinciale de police de Makokou. Grâce à des arrangements au noir, plusieurs auraient été relâchés.
L’affaire fait grand bruit dans la plus grande province du Gabon. Et pour cause, des orpailleurs clandestins pourtant interpellés par les autorités judiciaires auraient finalement été relâchés par les policiers contre des sommes d’argent versées. Un état de fait qui continue d’intriguer les populations qui ne comprennent toujours pas ce « deux poids deux mesures ».
En effet, notre confrère Agence gabonaise de presse laisse entendre que le mardi écoulé, les 11 orpailleurs avaient été auditionnés au parquet puis transférés sur Libreville devant la juridiction spéciale des crimes de braconnage et d’exploitation illicite d’or. Seulement, la même source révèle que 64 des 71 orpailleurs clandestins récemment interpellés par les écogardes auraient été libérés discrètement.
Que se serait-il passé ? Qu’est-ce qui peut motiver ce revirement de dernière minute qui crée un traitement inéquitable entre les différents mis en cause ? Des interrogations qui ont poussé les parents des orpailleurs maintenus au cachot à monter au créneau. Saisie de l’affaire, Christiane Léckat, gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo a accordé une audience aux plaignants. Gageons qu’une issue plus juste soit trouvée !