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Gabon: des investisseurs russes attendus mi-juin

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Réunissant du 2 au 5 juin dernier diplomates et hommes d’affaires venus des quatre coins de la planète, le XXIV Forum économique international de Saint-Pétersbourg a été l’occasion pour la délégation gabonaise conduite par le ministre du Commerce Hugues Mbadinga Madiya, de « construire les passerelles nécessaires au secteur privé russe » comme l’a souligné le directeur général de l’ANPI. Il faut dire qu’avec des secteurs minier, pétrolier et énergétique à fort potentiel, ces derniers peuvent voir grand.

Suite logique de la participation du Gabon au sommet de Sotchi d’octobre 2019, ce XXIV Forum économique international de Saint-Pétersbourg a été l’occasion pour la délégation gabonaise de présenter les opportunités qu’offre le pays. Conduite par le ministre du Commerce Hugues Mbadinga Madiya et sa collègue de la promotion des investissements Carmen Ndaot, celle-ci n’a pas manqué cette occasion de « construire les passerelles nécessaires au secteur privé russe ».

En effet, désireuse de reprendre attache avec le continent et notamment le Gabon, pays avec lequel il a noué avec le temps des relations diplomatiques solides, la Russie a manifesté auprès de la délégation gabonaise, sa volonté d’investir dans le pays comme en témoigne la signature des deux protocoles d’accord en matière de coopération économique. Deux protocoles qui s’inscrivent dans une dynamique d’échange en continue.

Visant principalement la promotion du cadre des affaires et la mise en place d’une plateforme de dialogue entre nos secteurs privés, ces accords scellés d’une part entre l’agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) et le conseil d’affaires Russie-Afrique, d’autre part entre la Confédération patronale gabonaise (CPG) et la Roscongress Foundation, pourraient d’ailleurs dans les prochaines semaines aboutir à une première visite officielle d’investisseurs russes. 


Avec en ligne de mire les secteurs de l’énergie, des transports, des mines, ou encore de l’agriculture, cette première visite fortement attendue par la partie gabonaise pourrait donc accélérer le processus de diversification entamé il y a quelques années. Toute chose qui pourrait tirer l’économie gabonaise vers le haut.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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