Alors que le gouvernement, via le ministre de l’Education nationale, a défini les modalités de paiement des frais d’inscription au Certificat d’études primaires (CEP), plusieurs établissements semblent n’en faire qu’à leur guise. C’est notamment le cas dans les écoles privées laïques où les montants sont anormalement majorés passant de 10.000 Fcfa à 35.000 Fcfa.
Après un exercice 2019-2020 compliqué notamment avec l’avènement de la pandémie à coronavirus qui a profondément chamboulé le calendrier académique, les parents d’élèves doivent désormais subir les caprices de quelques chefs d’établissement engagés à compenser les pertes occasionnées en majorant les prix.
Au complexe scolaire les « super-prémices » sis à Angondjé, les élèves de nationalité gabonaise sont sommés de verser 25.000 fcfa avant le 22 janvier. Quant à ceux dits non-nationaux , il faudra débourser 35.000 Fcfa par élève. Ainsi, pour inscrire ses 3 enfants au Certificat d’études primaires, un parent payera 105.000 Fcfa. Un véritable pactole pour ces écoles qui justifient ce montant par les frais d’inscription, le cahier du CEP et l’objet d’art ainsi que le macaron.
S’estimant désabusés par le fonctionnement de certains chefs d’établissement scolaire, au vu et au su des autorités compétentes, certains parents ont décidé de donner de la voix. « Certaines écoles demandent aux parents de payer 15000, 25000 à 35000 la tête. De plus, il demande les cahiers de cep ou objet d’art alors que ces épreuves ont été écartées depuis l’an passé », a déploré un parent d’élève.
Par ailleurs, ce dernier rappelle que « la fiche d’examen de cette année stipule que le parent dont l’enfant est inscrit dans un établissement privé laïc non reconnu d’utilité publique doit payer 10000 pour les nationaux et 15000 pour les non nationaux », a-t-il conclu. Vivement que le Pr. Patrick Mouguiama Daouda fasse la lumière sur ces agissements qui on l’espère trouveront une justification plausible.