Réunies ce jeudi 10 septembre 2020 à Libreville au siège de la Société autoroutière du Gabon (SAG), les différentes parties prenantes de l’ambitieux projet Transgabonaise se sont accordées sur le démarrage des travaux. Autour de Mathieu Peller directeur général Afrique de Meridiam et président du Conseil d’Administration de la SAG en charge de ce projet, les ministres de l’Economie et des Transports Léon Bounda Balonzi et Jean Marie Ogandaga ont officialisé le démarrage de ce chantier.
Annoncés il y a un an par l’exécutif, dans le but de fluidifier les échanges entre Libreville la capitale et Franceville, les travaux de la Transgabonaise devraient bien débuter durant ce mois de septembre, comme annoncé par les autorités gabonaises il y a un peu plus d’un mois. Retardé en raison de la pandémie de Covid-19, le démarrage effectif de ce projet a été officialisé ce jeudi par les différentes parties prenantes notamment Meridiam qui finance le projet.

En effet, c’est à la faveur de la signature d’un contrat entre la Société autoroutière du Gabon (SAG) représentée par son PCA Mathieu Peller, et l’entreprise indienne AFCONS filiale du groupe Shapoorji Pallonji en présence des ministres en charge de l’Economie et des Travaux publics, qu’a eu lieu l’officialisation du démarrage de ces travaux. Débutant par la construction de la voirie du PK 24 au PK 105, ils devraient s’étendre sur un délai de 18 mois à compter de septembre.
Reliant Libreville à Franceville sur un linéaire total de 828 km, la Transgabonaise devrait permettre de dynamiser l’économie et l’emploi à court terme puisque pas moins de 2000 postes seront créés. Comme l’a d’ailleurs souligné Mathieu Peller DG Afrique de Meridiam, cette route permettra « à la fois de fluidifier les échanges, sécuriser les trajets des personnes et des biens entre Libreville et Franceville (…) et connectera les grands espaces agricoles du Gabon au reste du pays ».
Toute chose qui devrait permettre de faciliter le processus de diversification économique souhaité, mais également de favoriser l’inclusion financière qui est aujourd’hui une condition nécessaire au développement. Menés en trois étapes : Libreville-Alembé, Alembé-Mikouyi, Mikouyi-Franceville, les travaux de la Transgabonaise seront donc réalisés par une entreprise leader de l’industrie des infrastructures. De quoi rassurer les Gabonais.