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Gabon: Christopher Ngari accusé de plagiat par 3 portraitistes réputés

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Plébiscité pour son génie créateur dans le domaine du portrait, Christopher Ngari ne serait en réalité qu’un « vendeur d’illusions » et « usurpateurs » de propriété intellectuelle. C’est en tout cas ce qu’ont dénoncé Sagar Viradiya art, Wagner Bezerra et waj artology, qui ont tous les 3 indiqué qu’ils sont les propriétaires des vidéos et des photos esquissées en modèle par le jeune, cloué au pilori sur la toile depuis peu. 

La toile gabonaise est en feu. Et pour cause, une affaire rocambolesque a éclaté au grand jour. Cette dernière met à mal le jeune et non moins talentueux portraitiste Christopher Ngari. Les premiers éléments font état d’une « imposture flagrante ». Le pot aux  roses aurait été découvert par les internautes en quête de portraits et envers qui ce dernier aurait fait preuve d’irrespect. 

Si la toile l’accusait de se servir de la nouvelle application à la mode à savoir « Dawn Al » pour la réalisation de ses portraits en vue d’escroquer les Gabonais et sa communauté, il n’en est rien. Il s’agirait plutôt d’une autre plus antérieure. Mais le plus grave réside dans le fait que les vidéos, les photos que notre compatriote exhibait n’étaient pas les siennes.

Elles appartiendraient en réalité à Sagar Viradiya, Wagner Bezerra et Waj artology, 3 portraitistes réputés sur d’autres plateformes de réseaux sociaux.  C’est d’ailleurs l’un des dessinateurs qui est monté au créneau pour dénoncer cette forfaiture. « Signalez ce compte sur facebook. Il a partagé ma vidéo d’art », a fustigé Sagar Viradiya. 

Pour sa part, Wagner Bezerra a tenu à remercier les Gabonais pour avoir permis de mettre à nu la fourberie de celui que l’opinion publique appelle « Picasso d’Okondja ». « Merci pour le soutien, je suis l’artiste de cet art et je remercie tous les Gabonais de m’avoir aidé à vaincre cette fraude» a-t-il souligné. 

Comme dit l’adage, 99 jours pour le voleur, le 100ème pour le propriétaire. Une histoire pour le moins triste qui on l’espère ne risque pas d’avilir davantage la réputation d’autres professionnels du domaine. Injoignable au téléphone, le mis en cause a tenté de se sortir de la nasse sur le plateau de Midi Première. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’opération reconquête a échoué.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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