Annoncées par président Ali Bongo Ondimba lors de son discours à la Nation le 31 décembre 2017, les mesures prioritaires qui devraient concourir à l’amélioration des conditions de vie des populations et relancer l’économie tardent à être mise en oeuvre. Une situation qui a contraint le Chef de l’Etat a tapé du poing sur la table, fustigeant l’attentisme du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et son gouvernement. Dans la même veine, son directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga a souligné l’urgence que commande la mise en exécution de ces mesures.
Très actif depuis sa nomination le 25 août 2017, Brice Laccruche Alihanga sur instruction du président de la République voudrait voir s’accélérer le rythme de la mise en place des mesures prioritaires annoncées par Ali Bongo Ondimba au cours de ses voeux à la nation. A cette effet, il juge urgent d’agir sur le terrain, car les attentes légitimes des gabonais sont nombreuses.
Il faut souligner que parmi les secteurs prioritaires qui devraient retenir l’attention des pouvoirs publics figure entre autres l’emploi, la formation, la santé, le logement, l’accès à l’eau et à l’électricité, la possibilité de se déplacer, un système de retraite irréprochable etc.
Dans une publication sur sa Facebook, «l’Homme du président» comme le désigne certains médias, explique le chemin à suivre pour mettre en oeuvre la vision du Chef de l’Etat. «Il faut non pas réformer pour réformer mais chercher à gagner collectivement en compétitivité et, en même temps, éradiquer les sources d’inégalités afin de renforcer la cohésion de la société gabonaise et lui permettre ainsi de relever les défis d’aujourd’hui et de demain. C’est ce double souci de l’efficacité et de la solidarité qui anime le Président Ali Bongo Ondimba et, partant, les politiques publiques qu’il souhaite voir mises en oeuvre au Gabon», a-t-il expliqué.
Il a estimé que l’action devrait être désormais au coeur des préoccupations de l’Etat. «Il ne faut pas se contenter d’élaborer un plan. Il faut également et surtout le mettre en application. L’efficacité de l’action publique doit être tangible, perceptible par la population», a-t-il martelé.
Près de trois mois après l’annonce de ces mesures priorités, il apparaît désormais important que la population constate par elle-même, l’effectivité de chacune d’elle, pour éviter de créer un fossé entre le discours et l’action, et aussi entre les Gabonais et l’exécutif. D’ailleurs à la présidence de la République commente une source autorisée: «leur réalisation engage la crédibilité de l’action publique et nous (présidence et gouvernement, NDLR) n’avons pas droit à l’échec car il s’agit de garantir l’intérêt général. Dans les prochains semaines, chacune des actions prioritaires devrait avoir un impact sur des Gabonais», précise-t-elle.