C’est au cours de son allocution pendant l’ouverture de la deuxième session parlementaire que Faustin Boukoubi est revenu avec acuité sur la prolifération des informations mensongères diffusées sur divers canaux d’information, appelées « infox ». Pour le Président de l’Assemblée nationale, ces infox tendent à semer, dans l’opinion confusion, amalgame et différend, susceptibles de troubler l’ordre public. D’où la nécessité a–t-il précisé de pour la Haute autorité de la communication, de jouer pleinement son rôle de régulateur.
L’ouverture de la deuxième session parlementaire qui a eu lieu ce mardi 2 septembre 2020, au siège provisoire de l’Assemblée nationale a été l’occasion pour Faustin Boukoubi, de revenir sur une thématique très peu évoquée dans ce type d’événement politique. Il s’agit bien évidemment de la prolifération des informations mensongères et même parfois calomnieuses. « Les Communicateurs quant à eux contribuent résolument au relais des nécessaires messages d’éducation et de sensibilisation. Toutefois, il convient de parer à la prolifération « d’infox » nuisibles », a-t-il annoncé.
Pour Faustin Boukoubi, cette pratique très peu noble n’honore personne surtout que parfois, ces messages mensongers émanent des personnalités d’une même famille politique certainement dans une volonté de se régler des comptes. Ces infox « véhiculées à travers des anonymes, derrière lesquels se camouflent parfois des cadres d’une même écurie » qui concourent, pour le président de l’Assemblée nationale, à « la désinformation est susceptibles de semer la confusion, la discorde, voire la division, tout en dégringolant les revenus des organes de presse pourvoyeurs d’emplois », a-t-il indiqué.
Conscient de la nécessité de mettre un terme à ces infox qui font le lit à la désinformation, Faustin Boukoubi a relevé l’importance pour le régulateur, de jouer son rôle. « A cet égard, il importe de dynamiser le fonctionnement de la Haute autorité de la communication dont la situation financière préoccupante mérite une attention soutenue, si on veut lui faire jouer pleinement et judicieusement le rôle de régulateur du secteur », a-t-il conclu.