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Gabon: Bilie-By-Nze annonce des assises nationales contre la vie chère courant mars 2023

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La problématique de la lutte contre la vie chère était en bonne place du discours de politique générale du premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze le mardi 24 janvier dernier. Soucieux de répondre aux préoccupations des populations concernant ce sujet, le chef du gouvernement a annoncé l’organisation des assises nationales pour trouver des solutions pérennes.

En effet, lors de son allocution, le Premier ministre n’a pas manqué d’inscrire la problématique de la hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de grande consommation dans son plan d’action. S’il a reconnu le « désarroi » des populations face à cette inflation galopante, il a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour l’endiguer. 

Il s’agit principalement de l’entrée en vigueur de la nouvelle mercuriale des prix depuis le 1er octobre 2022. Se voulant rassurant, il a également annoncé de nouvelles mesures urgentes pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages. « Il s’agira, entre autres,de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’Etat », a-t-il annoncé. 


Pour matérialiser son action, le Premier ministre a envisagé réunir l’ensemble des parties prenantes à cette problématique au cours des assises nationales contre la vie chère prévues courant mars 2023. « Elles réuniront les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution,  les  revendeurs,  les  syndicats  de  commerçants  et  les associations de consommateurs. Un examen minutieux de la structure des prix devra être opéré à l’issue duquel le Gouvernement fixera les marges bénéficiaires acceptables », a annoncé Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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Un commentaire

  1. Si cette réunion se tient, j’ai bien peur qu’elle n’aboutisse a rien. La question est qu’est ce qui rend la vie chère au Gabon? Et pourquoi?
    Pour la 1ere question, je dirais que c’est la hausse des prix. Et pourquoi? A cause de l’affairisme des dirigeants politiques (en plus d’être politique, ils sont devenus commerçants ) et du refus de soutenir et encadrer la production locale. Les Populations ne mangent plus gabonais. Tout ou presque est importe. De plus, une bonne partie des produits est avarie (nous sommes empoisonnés tous les jours). Le COVID nous a démontre que le Gabon n’a pas d’économie. Aujourd’hui, les habitudes alimentaires ont changé, alors que jusqu’aux années 70 et début 80, le riz, le poulet, la viande de boeuf,… étaient des produits de luxe consommés uniquement par les classes moyennes et pauvres a la fin du mois. Ils font maintenant partie de la consommation courante: chaque famille a son sac de riz et ses cartons de poulet et de cotis a la fin de chaque mois. C’est déplorable.
    La seule solution pour baisser la vie chère, c’est inonder le marché des produits locaux qui pourrissent dans les villages. Donc, il faut commencer à prévoir 100 milliards chaque année pour 100 km de routes, organiser les filières de production des produits vivriers (banane, manioc, igname, patate, légumes, fruits,…), poisson d’eau douce, poulet du village, canard, … . Au bout de 10 ans, on pourra retrouver nos habitudes alimentaires d’antan au lieu de continuer à nous empoisonner, baisser les prix des produits au marché, offrir aux populations une variété de produits (locaux et importés), dynamiser l’économie des régions et de leurs departements.

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