Tout comme la filière pétrole, l’industrie gabonaise du bois apparaît désormais comme une source de revenus non négligeable. En 2018, l’exploitation du bois a enregistré de belles performances avec une augmentation de 10% comparée à l’année précédente.
L’exploitation forestière a consolidé ses performances en 2018. Selon la Direction Générale de l’Économie et des politiques fiscales, la production de grumes a augmenté de 10,0% pour atteindre environ 2,1 millions de m3. Or l’année précédente, la filière a généré une production forestière d’1 865 548 de m3. Cette progression est imputable selon les experts à la mise en valeur de nouvelles surfaces forestières et à la fermeté de la demande, notamment de la zone économique spéciale de NKOK.
A toutes fins utiles, il convient de signaler que la ZES de NKOK située à 27 km à l’Est de Libreville est destinée à l’industrialisation du bois. Et, le Gouvernement gabonais entend rendre ladite zone compétitive au niveau mondial et en faire une destination idéale pour l’industrie de la transformation du bois. A cet effet, deux autres nouvelles usines de transformation ont été inaugurées le 4 septembre 2019.
Parallèlement, les ventes de grumes aux industries locales ne disposant pas de permis forestiers ou d’essences appropriées ont atteint un volume de 718 275 m3, en hausse de 23,9% par rapport à 2017. Quant au prix moyen du mètre cube (m3) sur le marché local, il a été relevé compte tenu de l’augmentation des coûts de production.
Pour mémoire, l’économie du Gabon a d’abord reposé sur l’exploitation de ses richesses en bois, bien avant le pétrole (environ 50% du PIB depuis les débuts des années 1970 .