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Gabon: alerte sur un vaste réseau d’escroquerie de brouteurs à la sextape depuis le Bénin

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Si le phénomène existe depuis le début des années 2000 notamment avec le développement des réseaux sociaux, ces derniers mois des dizaines de Gabonais tombent sous le piège de ces cybercriminels. Selon plusieurs témoignages recueillis par Gabon Media Time, ces derniers sont victimes de chantage par sextape et sont désormais contraints d’assurer le paiement d’un montant forfaitaire chaque mois pour que le maître chanteur ne divulgue pas les vidéos. 

Extorsion de fonds, duperies sentimentales, menaces à la webcam… internet est devenu un terrain de chasse idéal. Depuis les cybercafés du Bénin ou de Côte d’Ivoire, les  « brouteurs » traquent leurs proies. Des agissements qui traversent les frontières puisque de nombreux Gabonais sont désormais victimes de ce phénomène. 

Selon plusieurs témoignages recueillis par Gabon Media Time, le procédé est le même. En contact avec une femme internet depuis plusieurs mois, M.K pensait entretenir une relation. Finalement c’est la désillusion. « On a commencé à echanger sur Whatsapp, puis un jour on a fait un appel vidéo et elle m’a montré son sexe, puis elle m’a supplié de faire pareil et j’ai accepté. Une semaine après c’est un homme qui me renvoi la vidéo de mon sexe et me dit que si je ne paie pas il va divulguer la video », nous relate la victime.

Poursuivant son récit, M.K indique que l’arnaqueur lui aurait sommé de payer 20 000 FCFA par mois. La victime assure que ce dernier lui a montré les photos de plusieurs Gabonais dans le même cas et qu’il lui aurait envoyé le nom sur lequel il devait envoyer l’argent. « La personne vit à Parakou au Bénin, il s’appelle monsieur Moïse Zevelou », a confié M.K. 

Il faut souligner que le Bénin est connu comme une plaque tournante de ce phénomène d’arnaque. Des escroqueries via le Net, on en a de plus en plus. Pis, on peut dire que c’est la partie immergée de l’iceberg, car beaucoup de victimes ne portent pas plainte, surtout dans les affaires de chantage à la webcam.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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