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La nomination de Noureddin Bongo Valentin au poste de Coordonnateur  général des affaires présidentielles lors du Conseil des ministres du 5 décembre 2019 n’a pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion nationale. La dernière en date est celle de l’homme d’affaires Franck Ping, qui lors d’un entretien accordé au site Direct Infos Gabon, a estimé que cette ascension du fils du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba répondait à une volonté de faire du premier cité le candidat à l’élection présidentielle de 2023. 

Inversement appréciée qu’on soit de la majorité ou de l’opposition ou même de la société civile, l’ascension du fils d’Ali Bongo Ondimba et petit-fils d’Omar Bongo Ondimba est loin d’avoir fini de susciter des commentaires au sein du landerneau politique gabonais. Après le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, qui voit cette nomination comme « une provocation de trop », Franck Ping n’a pas manqué de fustiger cette nomination indiquant qu’elle est la preuve que « le système se projette déjà dans la course pour 2023 ». 

Lors de cet entretien le fils du leader de la Coalition pour la nouvelle République, a relevé que même si « le pouvoir en place peut  tenter de le démentir, les Gabonais ne sont pas des idiots ». « Il sera candidat à l’élection présidentielle dans 4 ans en lieu et place de son père », a-t-il martelé. Un projet qui selon lui démontre que « nous vivons dans un pays où les erreurs du passé se transmettent génétiquement au sommet de l’État ». 

« La nomination du fils du président à la tête de l’État soulève toutes les leçons que nous ne tirons pas de notre passé. L’histoire nous parle en ce moment même, et nous assistons de nouveau à ce que nous avons déjà trop vu », a indiqué Franck Ping.