Doriane Herel Nzaou Ozenga, membre de la diaspora gabonaise vient d’obtenir en France, son statut de réfugié politique au terme d’une procédure judiciaire, dont l’épilogue s’est révélé être une réussite car la concernée jouit désormais de la protection juridique et administrative de la France.
Placée en garde à vue en France au terme d’une manifestation de la diaspora, celle qui s’était illustrée en décrochant le portrait d’Ali Bongo Ondimba à l’ambassade du Gabon, avait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Admise en centre de rétention en attendant son expulsion sur Libreville, l’activiste, a dû recourir aux procédures de l’Office Français de protection des réfugiés apatrides (OFPRA).
Pour ce faire, l’activiste devant les agents de l’OFPRA, a monté sa défense autour de « la répression systématique des opposants par les autorités gabonaises », situation qui de fait, lui ferait craindre le pire en cas de rapatriement, surtout tenant compte du contexte national actuel. C’est donc au terme de cette procédure que la madame Doriane Herel Nzaou Ozenga a obtenu l’octroie du statut de réfugié afin de jouir de la protection internationale.
A l’annonce de cette décision, son conseil Robin Binsard s’est fendu d’une déclaration empreinte d’espoir et de justice à l’endroit de tous les autres activistes de la diaspora gabonaise, « il s’agit d’une décision porteuse d’espoir à l’endroit de la diaspora gabonaise. C’est bien là la preuve que la France reconnaît le danger pour la vie et la liberté des activistes en cas d’expulsion vers le Gabon ». Avant de terminer en admettant que « le droit d’asile est un rempart contre la répression arbitraire et politique ».