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France-Gabon: Ali Bongo Ondimba en pèlerin à l’Elysée

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Le président de la République, SE Ali Bongo Ondimba, a regagné Libreville ce week-end, après un long périple international qui l’a conduit à Ryad (Arabie Saoudite), Glasgow (Royaume-Uni), Rabat (Maroc) et Paris (France).
 
Nous avons décidé de concentrer notre tribune libre essentiellement sur les étapes de Glasgow et Paris. La capitale écossaise, comme tout le monde le sait, a abrité la Conférence internationale sur les changements climatiques (COP26), sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (1er-12 novembre 2021).
 
Prenant personnellement part aux travaux de la COP26, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a permis au Gabon de jouer le rôle qui est le sien en Afrique et dans le monde. En sa qualité de président du Groupe des négociateurs africains sur le climat, pour un mandat de deux ans, notre Président a défendu les priorités du continent africain et créer les conditions pour que l’Afrique parle d’une seule voix sur les questions de lutte contre le réchauffement climatique. Contrairement à la COP21 à Paris, où les pays africains, arrivés en ordre dispersé, n’avaient pas été entendus.

Le samedi 13 novembre dernier, les 196 pays de la COP26, ont accouché au forceps, avec un jour de retard, du « Pacte de Glasgow sur le climat ». De nombreux  délégués venus des pays en développement, n’ont pas dissimulé leur déception pour « n’avoir pas obtenu grand-chose ». Par exemple la non prise en compte d’une requête sur la création d’un mécanisme spécifique d’aide aux pays vulnérables, victimes collatérales des dommages causés par les dérèglements climatiques.
 
Malgré cet accord à minima, la volonté d’accroitre les efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre demeure et les négociations vont continuer en vue de réexaminer les points de désaccords. Le Gabon, sous la conduite de son Président, a placé l’Afrique au cœur de l’agenda climatique mondial.
 
À Paris, en marge de la célébration du 75e anniversaire de la création de l’Unesco, dont il est l’un des chefs d’Etat invités, le président de la République a été reçu au Palais de l’Elysée, vendredi 12 novembre, par son homologue français Emmanuel Macron. Dans la continuité des liens historiques, privilégiés et grandement solidaires des relations franco-gabonaises, les deux hommes d’Etat ont devisé dans l’ambiance chaleureuse dont ils sont coutumiers lors de leurs rencontres.
 
Le Gabon doit faire face à de nombreux défis dans un contexte de sortie de crise engendrée par la pandémie de la COVID-19. La structure de son économie est en pleine mutation, avec la remontée des cours du pétrole, entre autres, et la diversification de ses ressources est en marche. Ces évolutions doivent profiter, nous ne cesserons jamais assez de le dire, à toutes les couches de la population gabonaise : réduire la pauvreté, améliorer la santé et l’éducation dans les quartiers sous-intégrés et les zones rurales. Autant de priorités qui restent indispensables.
 
Pour accompagner les actions et les efforts menés par les autorités pour transformer le Gabon, le concours des bailleurs de fonds traditionnels est infiniment précieux. Le Gabon et la France sont deux pays amis, qui entretiennent des échanges anciens et étroits. Ali Bongo Ondimba est allé à l’Elysée rencontrer Emmanuel Macron, un peu comme un pèlerin qui reprend sa route, pour approfondir et consolider ce lien séculaire qui unit Paris et Libreville.

G. NGOYO MOUSSAVOU

Ancien sénateur de Tchibanga

Gabon Media Time

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