A la suite de sa décision de prendre prendre part au forum de la société civile qui se tiendra les 27 et 28 novembre prochains, le président d’Ensemble pour la République Dieudonné Minlama Mintogo a, dans un communiqué parvenu à Gabon Media Time, tenu à formuler ses attentes lors de la tenue de cette grand-messe. Ainsi, il a dit attendre “un bilan clair et des analyses objectives, sans complaisance et sages” de ces années de démocratie.
En effet, cette sortie de l’ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2016, intervient quelques jours après l’entretien qu’il a eu avec une délégation de la société civile gabonaise conduite par le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) Georges Mpaga et président de la plateforme nationale des Eglises du réveil Bruno Ngoussi. A cette occasion, il avait donné son accord pour une participation au Forum national de la société civile.
Une décision qui cadre avec sa vision qui fait du « dialogue et du consensus » les gages de « l’affermissement de nos systèmes démocratiques et de gouvernance. « La stabilité de nos Etats passe par les échanges perpétuels entre les fils et les filles d’une même nation », a relevé Dieudonné Minlama Mintogo.
S’il a réaffirmé son soutien à cette initiative, le leader politique a rappelé que lors de son adresse à la Nation le 15 août 2020, il s’inscrivait déjà dans cette démarche de dialogue en appelant « les dirigeants, les acteurs politiques, la société civile, tous les leaders d’opinion et les acteurs au développement de s’arrêter, de mettre de côté leurs intérêts et leurs ego et, de s’asseoir ensemble autour d’une table pour parler du Gabon ».
Par ailleurs, il n’a pas manqué de formuler quelques attentes quant à ce forum. « J’attends de ce Forum, un bilan clair et des analyses objectives, sans complaisance et sages de nos années de démocratie. Je pense qu’il est temps de se demander si le modèle de démocratie que nous avons adopté au sortir des conférences nationales est adapté à notre vivre ensemble, à notre niveau de développement économique et social ? Pourquoi les élections sont-elles encore source de tensions et de violences ? Pourquoi le développement n’est pas au rendez-vous malgré les ressources disponibles ? Pourquoi les territoires et les zones rurales semblent être des laissés pour comptes ? », a-t-il relevé.