Assigné à comparaître, ce vendredi 18 mai 2018, devant le juge des référés, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, fait l’objet d’une procédure d’exclusion de l’Union et solidarité, intentée par Elza-Ritchuelle Boukandou, président du Mouvement des jeunes upégistes (MJU). Cette procédure contre le président du parti est activement soutenue par son quatrième vice-président, Nicolas Nguema.
Dans un entretien accordé à Gabon Media Time, Nicolas Nguema estime que «le président Moukagni Iwangou n’a pas respecté les dispositions statutaires et tente d’imposer son entrée au gouvernement en mettant le parti sur le fait accompli et en procédant à un simulacre de vote la semaine dernière», a-t-il précisé.
Le 4ème vice président de l’US soutient la demande d’exclusion formulée par le MJU et appelle au respect des textes, notamment l’application de l’article 48 bis du règlement intérieur du parti, qui dispose que «toute participation d’un militant dans un gouvernement, une instance parlementaire ou un camp politique opposé à la position du parti, expose ce dernier à la radiation». Cet article avait selon lui, été inscrit par Moukagni Iwangou lui même, pour parer à ce type de scénario.
«Ce qui nous lie est avant tout, diamétralement opposé à une quelconque collaboration avec le pouvoir en place», a poursuivi Nicolas Nguema. A côté de lui, bon nombre des cadres de l’Union et solidarité estiment qu’au delà de les avoir doublé, l’acceptation d’entrer au gouvernement Issoze Ngondet III, de Moukagni Iwangou, est un acte de trahison pour le peuple et une violation flagrante de l’idéologie du parti.