Ce jeudi 16 février s’est tenu à l’hôtel Ngonemono, sis aux Charbonnages dans le premier arrondissement de Libreville, une consultation nationale de la société civile. Cette rencontre initiée par Brainforest et Dynamique OSCAF-Gabon en partenariat avec l’ONG internationale CIVICUS a pour objectif l’élaboration d’un rapport sur la situation des droits de l’Homme au Gabon qui sera présenté à Genève via les organisations partenaires.
C’est en présence du président de la Commission nationale des droits de l’Homme, Bertrand Homa Moussavou invité pour la circonstance par les organisations de la société civile, que cette consultation qui a réuni plusieurs personnalités de cette composante de la société s’est appesantie sur la situation des droits de l’Homme dans le pays.
Ce processus établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations unies, adoptée le 15 mars 2006 et qui est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme vise entre autres à permettre aux acteurs étatiques de discuter des avancés en matière de droits de l’Homme.
Ainsi pour des raisons d’objectivité, la société civile a organisé cette consultation nationale afin de fournir un rapport alternatif à celui qui sera présenté par le gouvernement. Au nombre des intervenants et des thèmes abordés, Marc Ona Essangui, Secrétaire exécutif de Brainforest s’est penché sur le rôle de la société civile dans la promotion et la défense des droits de l’Homme. Franck Ndjimbi quant à lui, a exposé sur le droit à l’information. La question relative à l’impact du nouveau Code de la communication sur les droits de l’Homme a été évoquée par Harold Leckat, juriste. Le président du ROLBG, George Mpaga à son tour, est revenu sur la situation des droits de l’Homme en général. Par ailleurs, Simon Ndong Edzo, Délégué général de la CONASYSED, est revenu sur l’état du droit à l’Éducation au Gabon.
«Le Gabon doit fournir un rapport national sur la situation des droits de l’Homme, rapport qui sera soumis à l’Examen périodique universel conduit par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Ce dernier sera examiné entre octobre et novembre 2017. Le rapport permettra de savoir, ce qui a été fait entre 2012 en 2017 en matière de droit de l’Homme.», a indiqué Blanche Simonny Abeghe, co-organisatrice de ses assises et Responsable de la plateforme des ONG / Osc Afrique Centrale, membre de Brainforest et du ROLBG.