Après l’inscription des nouveaux bacheliers, les autorités administratives s’inquiètent déjà des effectifs au sein de l’université Omar Bongo dont les amphithéâtres refusent déjà du monde depuis des années.
Déjà connue pour ses effectifs pléthoriques qui font d’ailleurs l’objet des multiples plaintes des enseignants, la plus grande université du Gabon affiche carton plein à l’issue de la campagne d’inscription des nouveaux bacheliers. Du jamais vu…
Les responsables sont anxieux et pour cause « La crainte (…) que l’effectif total atteigne les 30 000 étudiants dans une structure conçue pour n’en accueillir qu’à peine 8000.» précisent pour leur part Marc Louis Ropivia et Robert Obanga, respectivement recteur et Secrétaire Général de l’Université Omar Bongo.
« Ces débordements sont liés à la rupture des contrats entre les écoles supérieures privées et l’Etat.» commente un enseignant visiblement dépassé par la situation qui prévaut au sein de l’UOB.
L’Agence nationale des bourses et stages du Gabon (Anbg) se trouve quant à elle dans l’incapacité d’orienter les nouveaux bacheliers vers les partenaires privés pour une seule et unique raison: les impayés de l’État. Ces mêmes impayés qui ont poussé les responsables d’AFRAM et du lycée privé Mbélé à mettre des jeunes gabonais à la porte de leurs structures. Conséquence,les étudiants se rabattent tous vers le symbolique Grand Portail.