Réunis en assemblée générale ce lundi 9 janvier 2017, les agents en poste à la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) ont manifesté leur mécontentement quant au non paiement de leur prime ainsi que la déconsidération dont ils sont victimes de la part de leur hiérarchie tutélaire.
Le non paiement des primes « depuis bientôt trois mois » et la non considération dont ils sont victimes ont conduit les agents en poste à la DGFIP a tenir une AG dans le hall du bâtiment qui abrite les locaux du ministère du Budget et des Comptes publics.
Il s’avère que leur direction générale est devenue le souffre douleur de la crise économique : « les agents de la direction générale du budget et des finances publiques paient le prix fort de la crise que traverse notre pays » a déclaré un des agents syndiqués, « sans nous, le pays ne fonctionnerait pas » s’est-il insurgé par la suite. L’agent a en outre dénoncé la suppression de certains de leurs acquis : « Il y a quelque mois, avec notre salaire et nos primes nous pouvions nous émanciper, nous payer des vacances et même nous construire des maisons. Aujourd’hui ce n’est plus possible. » poursuit-il.
Le regret accentuant le ton de l’agent qui s’envolait verbalement de colère, devant ses collègues et fustige « le fait qu’il n’y ait plus de formation à l’étranger, au Canada, en France…Trop c’est trop » s’exclame-t-il dénonçant en plus la passivité, et le non sens de la conscience corporative de « certains agents qui se contentent de rester dans leur bureau pendant que le syndicat s’évertue à trouver des solutions idoines aux maux qui minent le quotidien de la DGFIP » a-il souligné.
En rappelant que « les primes ne sont pas l’apanage de leur direction, les autres administrations ont vu leur primes coupés et sans se battre celles-ci n’étant pas rétablies présentement » les agents relèvent la marginalité dont ils sont l’objet précisant que « la direction générale du budget et des finances publiques est le coeur du fonctionnement du pays ».