C’est ce que révèle le rapport sur les prévisions démographiques mondiales établi par le département des affaires économiques et sociales des Nations Unies qui en a fait l’annonce. Selon ledit rapport, en 2100 la population mondiale sera de 11,2 milliards d’habitants et le Gabon devrait compter 4 996 326 âmes et ce, avec une croissance démographique d’à peine 1,36% contrairement à 10,22% en 2025.
Si à ce jour, la population gabonaise est officiellement estimée à 2,1 millions d’habitants selon le dernier recensement de 2018, notre pays devrait avoisiner les 5 millions d’ici 2100. Ces données ont été révélées le 1er juillet 2019 par le département des affaires économiques et sociales des Nations Unies et relayées par Country Meters. Retraçant l’évolution démographique du Gabon, ladite étude révèle qu’entre 1951 et 2020, la croissance oscille entre 0,41 et 2,80% plus haut point enregistré.
Des chiffres relativement très bas comparés à l’évolution démographique d’autres pays africains. Si on exclut le mastodonte du domaine, à savoir le Nigeria, il y a notre voisin de la République démocratique du Congo qui aura une population de 362 millions d’âmes. Occupant ainsi le 6ème rang mondial. Une donnée qui risque de ne pas favoriser la vision émergente d’Ali Bongo Ondimba qui passe par une forte démographie et donc une ressource humaine conséquente et qualifiée.
Par ailleurs, ce retard occasionné par la non–mise en œuvre des politiques natalistes pourrait être contrecarré par un facteur non négligeable. Il s’agit du choix du Gabon de dépénaliser l’homosexualité. En clair, si cela ne signifie pas que cette orientation sexuelle est légalisée, la liberté dont jouit cette franche de la population de se mettre en couple avec des personnes de même sexe, pourrait à long terme ralentir le taux de natalité.