En Norvège, suite à l’injection d’une dose de vaccin Pfizer chez au moins 42 000 personnes, le pays enregistre à ce jour au moins 29 décès survenus chez les personnes âgées, rapporte l’agence de presse américaine Bloomberg. Les autorités sanitaires norvégiennes lancent une alerte.
Le vaccin Pfizer est de nouveau au centre de l’actualité en Europe. Pour cause, 29 décès survenus suite aux premières injections du candidat vaccin américano-allemand chez les personnes âgées de plus de 75 ans et à la santé fragile, ont été tout récemment recensés. Selon les autorités sanitaires norvégiennes, certaines personnes pourraient ne pas supporter les effets secondaires du produit censé protéger contre la Covid-19.
L’agence norvégienne du médicament explique quant à elle que les effets secondaires courants de ce type de vaccin, notamment « la fièvre et les nausées » auraient pu entraîner la mort de certains patients fragiles. Elle temporise en rappelant tout de même que les grandes études sur le vaccin américano-allemand Pfizer/BioNTechn « n’ont pas inclus les patients souffrant de maladie instable ou aiguës, et ont inclus peu de personnes de plus de 85 ans ». Mais ses concepteurs Pfizer et de son homologue auraient déclaré, d’après Bloomberg, être à pied d’œuvre pour connaître les causes exactes des décès.
Le vaccin Pfizer, connu également sous le nom de BNTA62b2, retient actuellement toute l’attention. Premier vaccin à ARN bénéficiant d’une autorisation d’utilisation chez l’Homme, il a conféré une efficacité à 90% contre la Covid-19, selon ses concepteurs. Au Royaume Uni, les cas d’allergie avaient déjà été relevés, principalement chez des personnes ayant des antécédents d’allergies graves, au lendemain des premières doses de vaccin inoculées à la population.