Ecouter cet article

C’est par le biais d’un communiqué de presse daté du vendredi 21 août dernier et parvenu à la rédaction de Gabon Media Time, que le ministère de l’Education nationale a défini les modalités de proclamation des résultats du baccalauréat session août 2020. Selon le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda, le procédé SMSPUSH sera utilisé, avec le numéro renseigné sur le dossier déposé à la Direction générale des examens et concours (DGEC), pour notifier à chacun des candidats sa moyenne, voire ses matières à rattraper en cas d’admissibilité.

À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. En effet, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à Coronavirus au Gabon, le gouvernement, par l’entremise de son ministre de l’Education nationale, a décidé d’annuler la cérémonie de proclamation solennelle de résultats. Ainsi, cette année, pas de rassemblement dans la cour des examens, encore moins à la place de l’indépendance comme dans certaines localités.

« Le ministère l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, de l’Education nationale, chargé de la Formation civique porte à la connaissance de tous les candidats au baccalauréat général et technologique session 2020, qu’au terme de l’examen, la proclamation des résultats et la publication de toutes les informations y relatives se feront par SMS », est-il clairement mentionné dans ledit communiqué signé du Pr. Patrick Mouguiama-Daouda.

Si le ministre de tutelle rassure quant au procédé SMSPUSH qui sera utilisé en recensant les numéros renseignés sur les dossiers de candidatures détenus par la Direction générale des examens et concours (DGEC), cette trouvaille des autorités académiques pour éviter tout rassemblement dans ce contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, n’est pas sans faille. Tout d’abord, les numéros sur lesquels les messages seront envoyés pourraient être introuvables ou inopérants au moment de la proclamation. Toute chose qui va, contrairement au but recherché, créer une massification des gens dans les centres d’examens pour vérifier si leurs noms figurent sur les listes elles-mêmes. Ce qui reviendrait à annihiler l’effort consenti par le gouvernement.