Les nouvelles mesures restrictives annoncées le 23 janvier dernier lors de la conférence gouvernementale sur la situation épidémiologique de la Covid-19 au Gabon. n’a pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion nationale. La dernière en date est celle du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) qui, tout en fustigeant ces mesures qui restreignent considérablement les libertés publiques, s’est interrogé sur l’absence de mesures d’aide en faveur des secteurs impactés par cette crise.
C’est au terme de son Conseil exécutif présidé par Alexandre Barro Chambrier que ce parti membre de la Coalition pour la nouvelle République a tenu à réagir aux derniers développements de l’actualité du pays. A cet effet, il est longuement revenu sur la situation sanitaire liée à la crise de la Covid-19 et surtout les nouvelles mesures gouvernementales prises dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Si d’entrée de jeu, son porte parole Alain Michel Mombo a déploré la survenance d’une deuxième vague de l’épidémie, il a fustigé la posture de « déni des réalités » affichée par le gouvernement. Ainsi concernant les mesures qui selon ce parti « ne portent que sur les restrictions des libertés et la multiplication des amendes», le RPM a jugé qu’elles sont insuffisantes pour faire reculer la pandémie.
« Pire les mesures de restriction des libertés sont de nature à favoriser sa persistance, parce qu’elles contribuent à accentuer la pauvreté là où l’Etat ne fait absolument rien pour soutenir les populations défavorisées, qui chercheront par tous moyens à survivre », a martelé le Rassemblement pour la patrie et la modernité.
Par ailleurs, Alain Michel Mombo, au nom du parti s’est interrogé sur l’inexistence de toutes les mesures d’aide et d’assistance énoncées par l’Etat au début de la pandémie. En effet, lors de la conférence de presse gouvernementale, la question des mesures d’accompagnement pour les secteurs impactés par la Covid-19 avait été mise au placard.