Annoncée le 23 mars, l’ouverture des marchés entre 6h et 15h sur toute l’étendue de la commune de Libreville a du mal à passer. Si Cette mesure, ainsi que plusieurs autres, visent à réduire les risques de propagation de la pandémie de coronavirus dans ces espaces, les commerçants surtout ceux de Mont-Bouët continuent d’exercer leur activité au-delà des heures prescrites.
Alors que le bilan s’est alourdi ces dernières heures, les mesures prises par le gouvernement pour éviter une propagation de masse semblent être loin d’être appliquées par de nombreux compatriotes. C’est le cas au niveau des marchés de Libreville ou plus particulièrement au marché Mont-Bouët où les commerçants continuent de braver l’autorité du maire de Libreville Léandre Nzue qui avait pourtant décidé de réguler cette activité à des heures bien précises.
Sauf que près d’une semaine après rien ne semble avoir changé puisqu’on peut encore constater que de nombreux commerçants s’adonnent à leur activité ce qui indéniablement continue de créer des attroupements en violation de la mesure d’interdiction desdits rassemblements. Toutefois, si ces actes d’incivisme peuvent être condamnés car constituant un risque majeur de propagation du Covid-19, la question des mesures d’accompagnement pour ces commerçants dont cette activité constitue la seule source de revenus, reste entière.
Même si le gouvernement assure travailler sur des mesures d’accompagnement pour soutenir les entreprises et les opérateurs économiques en cette période de crise, il est à redouter que la situation demeurera toujours confuse et les actes d’incivisme se multiplieront.