Après avoir rappelé les mercredi 24 Août et une nouvelle fois le samedi 27 Août que l’internet ne serait pas coupé pendant et après le scrutin présidentiel, le ministère de l’intérieur, suivi l’opérateur des télécommunications, nie toute responsabilité dans la baisse du réseau internet survenu durant la journée du 28 août 2016.
Durant toute cette journée de dimanche, de nombreux internautes ont unanimement constaté la brouille du réseau internet, accusant ainsi le gouvernement de ne pas avoir tenu parole à la suite de sa promesse de ne pas interrompre le signal avant, pendant et après le vote.
Le constat c’est très vite fait observé, tant la population gabonaise vit au rythme des tendances données ci et là sur les réseaux sociaux; les télévisions nationales et internationales ne donnant aucune information sur le déroulement du processus post-électoral, c’est à tort ou à raison que les gabonais se contentent des informations relayées sur la toile.
C’est ainsi que des coupures du réseau internet se sont faites observées d’abord en début d’après-midi, puis plus tard dans la soirée entre 19 et 22h.
Pourtant par le biais d’un communiqué, le ministère de l’Intérieur a rejeté les accusations qui lui ont été faites. «L’Etat gabonais n’a pris aucune mesure de blocage des réseaux de télécommunications et d’Internet», s’est exprimé l’administration qui n’a pas manqué d’accuser «le candidat Jean Ping et son entourage» de «diffuser des rumeurs et de fausses informations».
De son côté, Gabon Telecom a également fait parvenir aux rédactions un communiqué dans lequel il informait sa clientèle de ce qu’«un incident technique a causé une interruption involontaire de ses services Internet pendant 45 minutes en début de soirée du dimanche 28 août 2016». Tout en présentant ses excuses aux usagers, l’opérateur de télécommunications a assuré avoir tout mis en œuvre pour « garantir la bonne continuité de ses services Internet», aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays.