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Conflit Homme-faune : 4 milliards de FCFA pour les victimes

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Ce mardi 23 mai 2023, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a reçu en audience les parties prenantes à la problématique du conflit Homme-faune. Dans l’optique d’apporter des solutions, le président de la République a annoncé l’octroi d’une aide aux victimes d’un montant d’environ 4 milliards de FCFA. 

En effet, le chef de l’État s’est entretenu tour à tour avec le ministre des Eaux, des Forêts Lee White, le ministre du Budget et des Comptes Publics Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, le représentant de l’ONG ‘’Ma Terre, Mon Droit’’, Constant Allogho, la représentante de la plateforme nationale des coopératives et exploitants agricoles, de la pêche, de l’élevage et du développement durable, Amélie Medza Mba, et le représentant de l’ONG Space For Giants, Eric Cheohoski. 

Profitant de cette occasion, Ali Bongo Ondimba a annoncé l’effectivité de l’indemnisation des victimes du conflit Homme-faune. À cet effet, c’est une enveloppe de 4 milliards de FCFA  qui est mise à disposition des 13 000 personnes impactées par ce phénomène qui a fait plusieurs morts ces dernières années

Les victimes du conflit Homme-faune à la caisse

Une aide qui est disponible depuis ce mercredi 24 mai 2023  au sein des Trésoreries provinciales. À noter, le président de la République a également rappelé à ses interlocuteurs le double engagement, d’une part, de préserver la biodiversité, une richesse à la fois pour le Gabon et pour la planète, et d’autre part, d’aider les populations victimes des dégâts causés par les éléphants.

LIRE AUSSI: Conflit Homme-faune: Ali Bongo annonce le paiement  imminent des aides à Iboundji


Il faut souligner que la problématique du conflit homme-faune constitue une véritable préoccupation des populations, notamment sur le plan sécuritaire, mais aussi social. Un phénomène qui avait d’ailleurs donné lieu à plusieurs manifestations dans certaines localités du pays pour dénoncer l’incapacité du gouvernement à régler la situation. L’annonce de cette indemnisation arrive donc à point nommé pour des populations qui se disaient déjà désabusées.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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