Comilog: le Syltrac et le Symiga appellent à la réhabilitation d’Arnaud Moundounga

C’est le mardi 21 février 2023 qu’a eu lieu la rencontre entre agents affiliés au Syndicat des mines et de l’industrie du Gabon (Symiga) et ceux du Syndicat Libre des Travailleurs de Comilog (Syltrac). En présence de la Directrice des ressources humaines, les partenaires sociaux ont appelé la Direction générale à réhabiliter leur collègue cheminot «arbitrairement» licencié selon leurs dires.

Le Centre Marcel Abeke (CEMA) d’Alenakiri a servi de cadre à la séance de travail entre les partenaires sociaux et des agents de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Le but étant de faire le compte rendu de la contre expertise sollicitée à propos de la situation que traverse leur collègue Arnaud Moundounga, licencié à la suite d’un incident.

Au terme de cette rencontre déroulée en présence de la Directrice des ressources humaines, le Secrétaire général du Syndicat Libre des Travailleurs de Comilog a appelé la Direction générale à revenir sur ses pas pour la sérénité dans leur entreprise. « Nous avons échangé avec les agents de Moanda. Tous nous souhaitons qu’Arnaud Moundounga soit réhabilité dans nos effectifs », a indiqué Constant Lembissa Mbele.

Par ailleurs, les syndicalistes ont tenu à interpeller l’opinion publique pour dénoncer des cas de « licenciements abusifs » qui se seraient établis comme une norme depuis quelque temps. « En vérifiant, nous nous sommes rendus compte que notre collègue n’était pas en tort.  Il y a lieu que ces pratiques prennent fin. Notre entreprise est élevée, nous devons être à sa hauteur », a-t-il conclu.

Aux dires des agents, Arnaud Moundounga, un agent en congé, avait été rappelé pour effectuer une tâche. C’est en exécutant celle-ci qu’il a été victime d’un accident qui a occasionné 27 points de suture sans qu’il lui soit délivré un arrêt maladie. Une situation embarrassante qui se serait envenimée jusqu’à son licenciement. À l’heure où nous couchons ces lignes, l’affaire est en conciliation devant l’inspection du travail. Preuve que la situation pourrait s’arranger.