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CHUL: la dette de l’État contraint le fournisseur à rompre la restauration des patients

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À l’instar d’autres structures sanitaires du pays, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) serait en incapacité de fournir de la nourriture aux patients internés dans ses mûrs. Et ce, après avoir accumulé des dettes envers le prestataire chargé de la restauration des malades, ce dernier a décidé de rompre le contrat qui le liait avec ces structures sanitaires publiques.

Tout comme le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) qui a cessé de fournir les repas gratuits aux malades internés dans ces locaux, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) emboîte également le pas. Faute de factures impayés, le fournisseur en ration alimentaire aux patients a décidé de mettre un terme à sa prestation au Centre hospitalier universitaire de Libreville(CHUL) également.

Une situation du moins déplorable pour les usagers qui sont condamnés à se nourrir à l’extérieur de l’hôpital et ce, moyennant une sommes d’argent. Désireux d’avoir plus d’informations, notre rédaction à échanger avec une source de l’administration jointe par téléphone, cette dernière a admis que « les rapports de confiance entre CHUL et la quasi-totalité de ses partenaires et fournisseurs se dégradent. Le fournisseur chargé de la restauration a rompu son contrat qui le liait au CHUL jusqu’à nouvel ordre »  a souligné notre source.


Une pilule difficile à avaler alors même qu’un budget de« 4 milliards de FCFA est voté chaque année pour le fonctionnement du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) » indique une source. Cependant « c’est environ 200 millions de FCFA  sur les 4 milliards qui sont décaissés pour les besoins du premier hôpital du pays,»a ajouté la source.Par ailleurs, certains patients atteints des pathologies qui nécessitent un régime alimentaire particulier tels que le diabètecancers sont laissés pour compte. Et ce, du au fait que l’État serait une fois de plus en incapacité de solder ses dettes auprès d’un prestataire.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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