CAN 2023: service minimum pour les cadres des Panthères face à la Mauritanie
Poussive, l’équipe des Panthères du Gabon s’est contentée d’un point face aux Mourabitounes de Mauritanie lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 prévue en Côte d’Ivoire. Un résultat au goût d’échec ponctué par une performance terne des cadres hommes de Patrice Neveu sans ganache.
Auteures d’une performance remarquable face aux Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) le samedi 4 juin dernier en dépit d’une post préparation gâchée par les couacs enregistrés à Barcelone puis Kinshasa, les Panthères du Gabon ont livré une rencontre amorphe devant leur public au Stade Rénovation de Franceville dans la province du Haut-ogooué, pourtant présenté comme le Talisman des félins.
Diminuée au Stade des Martyrs, l’équipe a été renforcée par le retour de ses cadors oubliés en Espagne faute de places dans le vol Air France sollicité. Au nombre de ceux-ci, Aaron Salem Boupendza, Denis Bouanga, Johan Obiang et Lloyd Palun ont rejoint les 17 joueurs disponibles. Pourtant, face aux Mourabitounes de Mauritanie, l’effet ne s’est pas fait ressentir. Aucune cohésion entre les éléments offensifs. Ce qui a d’ailleurs été à l’origine de plusieurs réactions de la part des observateurs.
Ancien footballeur professionnel, Jaduve Mboumba Ikangala s’est particulièrement étonné du manque de discipline tactique. « Boupendza était aligné à quel poste ? Ailier ou dans l’axe ? », s’est-il interrogé. Une question opportune tant le goleador d’El Arabi SC en Qatar Stars League n’a nullement pesé dans la défense adverse. Que dire de Denis Bouanga qui semble encore sonné par la relégation en deuxième division de son club As Saint-Étienne. Lloyd Palun a quant à lui été « inexistant» pour la presse sportive. Faut-il s’y appuyer pour le prochain 11 face au Soudan ?
