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Can 2022: les Panthères «patriotes» exigent 15 millions chacun pour s’entraîner

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En lice dans la compétition contre les Comores dans moins de 48 heures, les panthères du Gabon Football continuent de faire des siennes. Une source proche de la délégation actuellement à Yaoundé a révélé à Gabon Media Time (GMT) que les joueurs sélectionnés ont dit « non à la séance d’entraînement » du samedi 8 janvier dernier et ont paralysé la préparation en exigeant des primes de 15 millions FCFA chacun.

Il s’agira d’une préparation inouïe et historique pour le Gabon lors d’une Coupe d’Afrique des nations (CAN). Finis les mouvements d’humeurs à Dubaï, la virée nocturne arrosée et le refus de s’installer à l’hôtel la falaise, place au blocus des « patriotes ».  En effet, Pierre-Emerick Aubameyang et ses pairs auraient fait savoir au ministre Franck Nguema et à Pierre Alain Mounguengui, qu’ils ne participeront pas à la séance d’entraînement tant que la question relative aux primes n’est pas réglée.

« Attendus au stade militaire de Yaoundé pour la seconde séance d’entraînement qui était prévue à 20 heures, les joueurs ne sont pas venus. Le noyau dur du groupe aura convaincu l’ensemble de l’effectif sur cette levée de boucliers », a confié une source proche du dossier. Avant de révéler que les footballeurs autoproclamés « les patriotes » réclameraient le versement de 15 millions FCFA de primes par joueur. Soit 345 millions FCFA pour les 23 retenus dans la compétition.

Patrice Neveu ne sait plus à quel saint se vouer. Appelés à la rescousse, Franck Nguema, Ministre des Sports et Pierre Alain Mounguengui, Président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), auraient tenté de désamorcer la bombe en proposant des primes dites « raisonnables » de 5 millions FCFA par joueur pour le stage à Dubaï auxquelles s’ajouteraient le paiement d’un montant fixe de 1,5 million FCFA pour chaque exploit réalisé à la CAN. Des informations non sourcées qui auraient été émises de manière non officielle. Pour l’heure, l’état major des panthères à Yaoundé serait en conclave. Un bien mauvais départ dans cette 33ème édition de la célébration du sport roi sur le continent.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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