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Bitam: la création d’une ferme à l’origine de tensions entre le préfet et les populations du village Essong

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Le village Essong situé dans le canton Kess-Bitam est le théâtre depuis quelques temps de vives tensions. Et pour cause, les populations exigeraient que le préfet du département du Ntem-Bitam, Jean-Claude Moudziegou Maloulah, mette un terme aux manœuvres visant à ériger dans leur forêt familiale une ferme. Une situation incompréhensible pour ces derniers, d’autant plus qu’aucune consultation préalable n’a été faite auprès des autochtones par l’autorité administrative, rapporte le site TopinfosGabon.

C’est ce qui ressort d’un courrier datant du 3 janvier dernier et envoyé au ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha. En effet, faisant suite à des travaux en vue d’ériger une ferme dans la forêt familiale jouxtant le village Essong, les populations seraient montées au créneau, indiquant n’avoir pas été consultées au préalable par le préfet du département du Ntem-Bitam, Jean-Claude Moudziegou Maloulah. Ainsi, ces derniers indiqueraient un abus de pouvoir.

« Nous, natifs du village Essong, venons solliciter votre haute autorité, afin d’apporter un ressaisi à monsieur le préfet du département du Ntem à Bitam, Jean-Claude Moudziegou Maloulah, qui, malgré la lettre d’une sommation d’arrêter l’exploitation et de libérer les lieux (…), ne cesse d’entrevoir des travaux sur notre site ancestral », indiquent les représentants du village Essong dans ledit courrier. Non sans inviter le ministre de l’Intérieur à arbitrer dans cette affaire.

Nemo censetur ignorare legem (Nul n’est censé ignorer la loi). Qui mieux que le préfet du département du Ntem à Bitam Jean-Claude Moudziegou Maloulah le saurait? Gageons qu’une intervention du ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha permettra à la situation qui fait couler beaucoup d’encre et de salive de trouver son épilogue et de connaître  un dénouement heureux.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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