Le gouvernement gabonais dans le cadre de la deuxième phase du projet de développement des infrastructures locales (PDIL) vient de lancer avec l’appui de la Banque Mondiale la construction de plusieurs infrastructures dans les quartiers sous-intégrés de Libreville et du reste du pays, nous rapporte le site Le nouveau Gabon.
En effet, l’institution financière internationale vient de dégager une enveloppe de 50 milliards de Fcfa pour les quatre prochaine années dans le cadre du projet PDIL, un montant en très forte hausse par rapport à celui octroyé lors de la première phase qui se chiffrait à 20 milliards de Fcfa.
Par ailleurs, la Banque Mondiale, dans le soucis de réduire le nombre croissant de dossiers, souvent rejetés lors des appels d’offre, a procédé au préalable au renforcement des capacités des entreprises soumissionnaires. Une initiative qui a permis aux chefs d’entreprises d’être en adéquation avec le montage des dossiers d’appels d’offre sous le modèle de l’institution.
Pour rappel, le projet de développement des infrastructures locales a été lancé en 2007 et la première phase a couru jusqu’en 2010. L’objectif de ce dernier est de désenclaver les quartiers défavorisés en leur apportant des infrastructures sociales de base. Pour son opérationnalisation, il est piloté par la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi, conclut le nouveau Gabon.
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