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Anges Makaya Makaya: «arrêtez avec les machettes, les gourdins, les haches et les lances en milieu universitaire»

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En marge des heurts entre étudiants en mouvement d’humeur contre les nouvelles modalités d’attribution des bourses et les limiers de Gros-bouquet le 18 mai dernier, le président de la Mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB) a appelé au ressaisissement. Pour Anges Gaël Makaya Makaya, ses condisciples devraient prioriser la négociation plutôt que sortir « les machettes, gourdins, haches et lances ».

Figure emblématique de la communauté estudiantine gabonaise de par son positionnement à la tête de la Mutuelle la plus représentative du Gabon, Anges Gaël Makaya Makaya ne rate pas une occasion de sensibiliser ses pairs lors des soulèvements. Dernier exemple en date, quelques heures après la levée de boucliers d’une frange d’étudiants pénalisés par les nouvelles modalités d’attribution des bourses consacrées par le décret 148 en substitution du décret 404.

Pour le président de la Mutuelle de l’Université Omar Bongo, il est hors de question que la violence s’érige en canal de communication entre les étudiants et l’État en l’occurrence l’Agence nationale de bourses du Gabon (Anbg). « La rue ne paye pas. Ils doivent négocier. La force ne paye pas. Aujourd’hui, nous voyons des étudiants avec des machettes, des gourdins, des haches et des lances. Ce n’est pas normal en milieu universitaire », a déploré Anges Gaël Makaya Makaya.
Trivialement dénommé « l’ancêtre des étudiants gabonais », Anges Gaël Makaya Makaya peut se targuer d’être sollicité pour les réflexions autour des réformes de bourse.

À cet effet, il a tenu à rappeler le cadre légal en vigueur en République gabonaise. « Nous sommes quittés du décret 404 au décret 148. Le 404 ouvrait la bourse à tous les étudiants. Aujourd’hui, les autorités ont vu qu’il y avait une augmentation de la masse. Donc nous sommes revenus à l’ancien système. 22 ans d’âge au moment de la demande et 10 annuel en classe de terminale », a-t-il conclu. Les plaignants seraient inéligibles à la bourse.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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