Les habitants du 3e arrondissement de Libreville, plus précisément du marché d’Akébé, ont été frappés de stupeur le mardi 10 avril 2018 dernier, suite à la découverte du corps sans vie d’une quinquagénaire dont l’identité et les circonstances du décès laissent place à d’innombrables supputations.
Découverte aux environs de 6 heures, derrière la boulangerie du marché d’Akébé, le mardi 10 avril dernier, selon le constat du procureur de la République, qui s’est rendu sur place accompagné de la Brigade anti criminalité (BAC) et les agents du commissariat de Belle-Vue 2, la dépouille ne présente aucune trace de violence, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).
Si la regrettée reste, pour les riverains de ce quartier, une parfaite inconnue les causes de son décès elles donnent lieu à de véritables spéculations. D’aucuns estiment avoir vu la quinquagénaire un jour avant avec sa fille aux alentours de 12 et 13 heures. Tandis que d’autres sources, qui se veulent plus précises, arguent que la défunte aurait été rabrouée d’une buvette le jour qui précède sa mort. Pour d’autres, celle-ci déjà mal en point, aurait été violée avant d’être froidement assassinée.
Quoiqu’il en soit, seul les investigations des forces de l’ordre et les conclusions de l’autopsie pourront faire toute la lumière sur ce mystère. Qui, faut-il le rappeler, à lieu dans un contexte de psychose dû à la recrudescence des actes d’une violence rarement connue dans l’histoire du pays.