Le quartier Akébé 2, dans le 3ème arrondissement de Libreville a été la théâtre d’une énième scène d’horreur, dans la nuit de mardi 10 avril dernier. Stéphane Moussounda, âgé de 18 ans armé d’une bouteille cassée, a donné la mort à son frère aîné Jean Nguema, âgé lui de 22 ans.
Dans la chambre qu’ils partageaient, les rapports étaient devenus discordants. Et Stéphane Moussounda, voulait éviter le pire en partant de la chambre commune. Mais, une affaire de matelas, sera à l’origine de la confrontation ultime entre les deux frères.
Stéphane Moussounda livre son témoignage des dernières heures de la vie de son frère: «vu que le courant ne passait plus entre nous, j’ai dit à sa petite amie que j’ai trouvé ce jour-là dans la chambre que je suis venue récupérer mes matelas», a-t-indiqué rapporte nos confrères de L’Union.
Jean Nguema qui estimait qu’ils avaient acheté ce matelas ensemble, n’était pas d’accord avec cette démarche. Il s’est donc opposé au mis en cause, qui n’a pas tardé à réagir. «A cet instant, je l’ai poussé et l’altercation a commencé. J’ai pris une bouteille qui traînait dans chambre, je l’ai cassée puis je l’ai enfoncée d’abord au front. Et en enfin dans la cuisse», a-t-il poursuivi.
Aujourd’hui à 18 ans, Stéphane Moussounda, porte le poids du meurtre de son frère aîné. Il a été gardé à vue à la police judiciaire où il se prépare à répondre de ses actes. Un énième cas de crime qui doit interpeller les gabonais sur la recrudescence de violence chez les jeunes. Il faut agir et vite.