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Akanda: l’axe HIAA-Amissa dans un état de délabrement avancé

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La voie subsidiaire permettant de relier l’hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda et le carrefour cité Amissa se trouve actuellement dans un état de détérioration qui prive les riverains de son accès. Au moment où la saison des pluies a définitivement refait surface, c’est plus qu’un parcours du combattant pour les Gabonaises et les Gabonais habitant la zone qui malgré tout n’ont pas d’autres choix que de s’y aventurer.

L’état de dégradation du tronçon routier CHUA – Amissa rend complexe la circulation des riverains, piétons et automobilistes, de part et d’autre de cet axe qui aurait pu considérablement fluidifier la circulation dans le quartier. Les glissières en béton armé positionnés aux deux extrémités de cette voie obstruent le passage. En outre, les fortes pluies torrentielles qui s’abattent souvent sur la ville rendent encore plus impraticable cet axe routier. 

Abandonnée par l’Etat, notamment le ministère des Travaux publics, la mairie d’Akanda elle aussi n’a pas procédé à l’ensoleillement de cette voie. Conséquence, des hautes herbes ont envahi la chaussée et ses bordures. L’absence de goudron, les creux sur la voie, le manque de lampadaires aux alentours, rendent sinistre cette voie de jour comme de nuit. Selon certains riverains, « elle est devenue un no man’s land, où les petits braqueurs du quartier dictent leur loi ». 

Une vue de la ruelle abandonnée par les pouvoirs publics malgré des habitations et des écoles à proximité © GMT.

Cette situation d’impraticabilité de la voie et d’insécurité contraint les riverains à faire le grand tour lorsqu’il s’agit de quitter le CHUA pour se rendre à Amissa, et vice versa. Que s’est il passé pour que les autorités compétentes abandonnent cette voie ? Incompréhension totale, pour des riverains qui expliquent d’ailleurs « qu’aux abords, il y a deux établissements scolaires, notamment le collège privé cogito Educ d’une part et le Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Akanda ».

Faudra-t-il encore attendre la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Gabon pour voir la réhabilitation de cette voie et de plusieurs autres dans la commune comme ce fut le cas en 2012? On se souvient encore que pendant cette période festive, piétons comme automobilistes empruntaient ladite voie pour se rendre directement au stade de l’Amitié sino-gabonaise.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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