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Afrique: les étudiants exclus du nouveau programme britannique de bourses

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Les diplômés d’universités africaines ne pourront pas postuler au nouveau programme de bourses d’études et de travail que vient de lancer la Grande Bretagne. Et pour cause, le programme n’admet que les diplômés des 50 meilleures universités au monde reconnues par au moins deux des trois principaux classements mondiaux, à savoir celui du mensuel Times Higher Education, celui de l’Université Jiao Tong de Shanghai et celui du cabinet Quacquarelli Symonds dans lesquels n’apparaissent aucune université du continent, privant ainsi les étudiants africains de l’accès à ces programmes.

Aucune université africaine ne figure dans le Top 50 des trois principaux classements mondiaux. Une situation qui exclut leurs diplômés d’un programme de bourses d’études et de travail que vient de lancer le gouvernement britannique. Cette condition exclut d’office les universités du continent noir, car si les éditions 2022 de ces 3 classements placent l’Université sud-africaine du Cap en tête, elle arrive à la 183ème place mondiale pour Times Higher Education, tandis qu’elle est 226ème mondiale pour Quacquarelli Symonds. Elle ne figure pas non plus parmi les 200 meilleures universités mondiales selon l’Université Jiao Tong.

Suite à cette annonce, plusieurs universitaires africains comme étrangers ont remis en cause ces classements, jugeant les indicateurs exclusifs et discriminatoires. Pour l’heure, la Grande-Bretagne n’a communiqué aucune intention de reconsidérer les conditions d’éligibilité de son programme. Notons que ce dernier vise à offrir des visas de travail aux diplômés des meilleures universités du monde dans le cadre d’une expansion de son système d’immigration post-Brexit qui vise à attirer les travailleurs les plus brillants.

L’annonce bien que créant un tollé devrait interpeller plus d’un, notamment les autorités gouvernementales quant à l’attention accordée aux universités publiques et privées. En effet, du fait du peu de moyens et d’accompagnements, ces dernières sont reléguées comme des établissements de bas échelles faisant ainsi passer les étudiants à côté de telles opportunités.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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