Le Jeudi 28 mars 2019, 8 acteurs de la vie politique du département de l’Ogooué Lacs annonçaient devant la presse nationale leurs démissions respectivement de L’Union nationale (UN), le Centre des libéraux réformateurs (CLR) et l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR). Moins de 24 heures après cette déclaration, les partis susmentionnés contactés par Gabon Media Time ont dénoncé une campagne de manipulation et de dénigrement à leur encontre.
Le 28 mars 2019 aura été sans aucun doute une journée à rebondissement sur l’échiquier politique. Les démissions en cascade enregistrées au sein de certains partis de l’opposition et de la majorité, avec pour conséquence l’adhésion des principaux protagonistes dans les rangs des sociaux démocrates gabonais (SDG) n’a pas manqué de susciter des reactions rapides desdites formations politiques.
Ainsi, les responsables des partis cités ont tenu à apporter leur démenti à Gabon Média Time. Tour à tour le secrétaire exécutif adjoint de l’UN Paul Marie Gondjout et un membre du directoire du CLR ont expliqué qu’ils ne reconnaissaient pas ces noms dans leurs listes de militants encore moins de cadres. « L’Union Nationale ne reconnaît nullement que l’un de ses cadres du 1er siège du département de l’Ogooué et des Lacs ait quitté le parti au profit de SDG. Ce n’est ni plus ni moins qu’une manipulation de ce jeune parti qui gagnerait à se faire humble et respectueux d’une certaine convenance », a martelé le secrétaire exécutif adjoint de l’UN.
Pour les responsables du CLR cette affaire ressemble à une mascarade organisée pour nuire à leur formation politique. « La politique ici est faite de manière très maladroite. On va inventer des démissions pour juste affaiblir un parti avec lequel on serait en discorde. Ces hommes et femmes dites du CLR n’ont jamais été des nôtres », ont-il précisé.